15 mars 2017 (mercredi)

C’est une matinée magnifique qui attend les 5 participants du jour au

rendez-vous de la Vendémiaire. Pascale et Georges sont des nôtres

tandis que Christian (déjà venu nous rejoindre mercredi dernier) nous

retrouve Guy et moi. Nous décidons de nous diriger vers la piste des

radars (souvent décrite dans ce blog). Comme d’habitude, après le “Pont

des Voleurs” nous prenons la piste de “Las Brugos” puis, à travers bois,

nous nous dirigeons vers le “Pech de Mader”, avant de filer vers “La

Fount de la Lèque” en empruntant la belle et technique descente de la

forêt pour y parvenir. Puis nous retrouvons la piste qui nous mène à la

montée sur le “Gourg de Goundy”, qui se fait sans problème. Sur le

plateau, nous décidons d’essayer un itinéraire avec des pistes plus

propres que celles qui sont encaillassées pour les stabiliser, que nous

prenons d’habitude. Mis à part un petit détour, ces nouvelles pistes nous

mènent où nous le souhaitons et nous retrouvons l’itinéraire habituel et la

descente vers les “Bugadelles” qui nous mène au traditionnel sentier de

“Tarailhan”. Mais ce temps formidable nous incite à ne pas rentrer si vite,

aussi après avoir dépassé “Tarailhan”, nous prenons la direction du “Pech

de la Pistole” dont les sentiers tortueux, au cœur de la forêt de pins, sont

si agréables. Cependant, Christian qui les fréquentent souvent nous

entraine sur quelques pistes que nous n’avions pas encore empruntées,

mais dont le niveau technique est un peu plus élevé que ce que nous

avons l’habitude de fréquenter et qui provoquera une chute pour Guy qui

a mal négocié la réception d’une marche en descente. Sans bobo, je

vous rassure, mais quelques écchimoses quand même. Le retour vers la

Vendémiaire se fera par “Le Phare” et “La Vendémiaire”.

8 mars 2017 (mercredi)

Encore une belle journée de météo nous incite à de plus longs itinéraires.

Cela fait bien longtemps que nous ne sommes pas allés sur le Pech de

Grange du côté de Nissan-lez-Ensérune. Nous sommes 4 au rendez-

vous de la Vendémiaire avec une recrue qui va nous démontrer de belles

qualités de pratique du VTT. Christian nous a donc rejoint pour un essai

que nous espérons positif pour le retrouver encore et encore sur nos

pistes favorites, lorsqu’il aura adhéré à notre association. Le vent est

convenable, bien qu’en rafales il souffle un peu quand même, mais cela

ne nous empêche pas de filer vers Nissan. La descente des hauts de

Salles d’Aude vers la route du pont de Sicre est assez rock’n roll, à cause

des nombreux cailloux présents parmi les ravines creusées par les pluies

d’hiver. Passé le pont nous nous dirigeons vers le domaine La Vernède

avant de prendre la direction du hameau de La Garrigue par le goudron

aussi. La suite se passe dans la magnifique forêt de pins du massif de

Nissan. La pente réputée impossible, a été vaincue par Christian dans un

élan magistral. Nous rejoignons ainsi le Pech de Grange pour un tour

tranquille sous les frondaisons avant de reprendre l’itinéraire à l’envers

pour le retour.

1er mars 2017 (mercredi)

Ce matin, le soleil est moins présent que la semaine dernière, mais le ciel

est quand même bien dégagé. Devant “La Vendémiaire” ce sont Sept

VTTistes bien décidés à profiter du beau temps qui sont au rendez-vous.

La décision est vite prise, aujourd’hui nous allons nous confronter aux

cailloux de La Clape. D’abord, pour attaquer le massif, nous empruntons

le chemin des “Cayrols”. La côte est toujours aussi agressive, mais

doucement elle se passe bien. Arrivés au niveau de “Palombo”, nous

décidons de varier et d’essayer une piste qui monte vers le col de “La

Bade”. Cette piste nous mène vers un magnifique point de vue qui

surplombe Fleury et duquel on peut apercevoir les deux villages - Fleury

d’Aude et Salles d’Aude. Puis la piste nous ramène au “Roc des

Pénitents” où nous rattrapons l’itinéraire habituel vers la “Combe du

Léger”. Là, le choix est rapide de monter à “Tuffarel” pour profiter de la

vue formidable sur la lagune et la grande bleue. Ensuite, nous obliquons

vers le “Four de Rome” avant de rejoindre le domaine de “L’oustalet”.

Après quoi, nous prenons la vieille route de Fleury, par la “Combe

Levrière” qui nous mène à la piste cyclable des “Bugadelles”. Puis c’est

l’éternel chemin forestier de “Tarailhan” et la route pour rejoindre Fleury et

“La Vendémiaire”.

22 mars 2017 (mercredi)

La météo n’est pas des plus optimiste, mais nous SI !!! et la suite nous

donnera raison avec un temps calme et de larges et belles éclaircies.

Nous sommes 4 ce matin décidés à braver les cailloux de La Clape. En

traversant Fleury, nous prenons la direction de la montée de “Cormary”

avec la ferme intention de passer par le col de “La Bade”, point culminant

de cette partie de La Clape à 163m. La montée est longue (100m sur 1.5

Km) et difficile tant elle est parsemée de roches tantôt mobile, tantôt

arêtes de la roche mère. Quand nous atteignons le col, la récompense

est immédiate avec une vue à 360° et notamment, sur la lagune qui s’est

parée de soleil pour nous combler. Ensuite, nous filons sur le BRL, usine

de traitement des eaux, avant d’entreprendre la descente (140m sur 3.5

Km) sur la petite route goudronnée. Impression de vitesse et négociation

des épingles pimentent cette descente. A un moment, une coupe nous

propose de renouer avec les cailloux pendant quelques dizaines de

mètres avant de retrouver le ruban d’asphalte. Après ça, nous filons sur

château Moyau, puis les choses se compliquent un peu : André a perdu

ses lunettes de soleil et ne les retrouvent pas, quant à moi je m’aperçois

que mon fréquencemètre cardiaque annonce des valeurs inquiétantes.

Ce n’est pas l’appareil, c’est le bonhomme qui débloque (allez, ça va

mieux, la crise est finie !!!). André décide de rebrousser chemin pour

tenter de retrouver ses lunettes (qu’il n’a pas retrouvées, malgré tout)

tandis que Guy et Christian décident de m’accompagner en ralliant Salles

d’Aude par le chemin le plus plat possible. Ainsi, nous contournons La

Clape en passant par la basse plaine de l’Aude. Le fréquencemètre est

toujours alarmiste (cela s’est calmé vers 14 heures, faudra que j’en parle

à mon cardiologue, en espérant qu’il ne me déconseille pas le VTT) aussi

le retour se fait tranquillement sur le goudron de cette petite route à

l’accès restreint et où nous sommes bien tranquilles pour rouler.